"Nos proches nous ont envoyés des SMS pour savoir si nous allions bien"
"J'étais au Stade de France avec mon fils lorsque nous avons entendu deux explosions fortes à quelques minutes d'écart. A aucun moment je n'ai alors imaginé que ces explosions étaient liées à des attentats suicides. C'est au fur et à mesure que nous avons compris, lorsque nos proches nous ont envoyés des SMS demandant si nous allions bien. Nous n'avons pas vu l'exfiltration du Président de la République. La situation a été parfaitement gérée pour éviter tout mouvement de panique. Nous avons quitté le stade cinq minutes avant la fin du match pour pouvoir repartir à Rouen."
"Choqués, abasourdis mais déterminés"
"Nous sommes choqués, abasourdis et surtout déterminés. Il est important de montrer la détermination du pays face à de véritables actes de guerre. J'ai une pensée pour les victimes, les blessés et leurs familles. Ce sont toujours des victimes innocentes, qui pensaient voir un spectacle ou un match, prendre du bon temps à l'extérieur... Cela montre que cela peut intervenir à n'importe quel moment."
"Nous sommes en guerre"
"Nous sommes en guerre, face à un ennemi difficile à combattre. Ce n'est plus une guerre conventionnelle, avec un ennemi bien identifié, mais une guerre beaucoup plus complexe et c'est pour cela qu'il faut des moyens plus importants, notamment dans le domaine des renseignements. C'est une bataille de chaque instant."
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