"J'utilise l'hypnose pour réduire les douleurs ou l'anxiété, notamment en gynéco-obstétrique pour les femmes enceintes", indique Delphine Provost, médecin anesthésiste au CHU, qui s'est formée il y a quatre ans à l'institut Milton Erickson de Normandie. La chirurgie de la cataracte, qui se pratique habituellement en ambulatoire et dure une dizaine de minutes, nécessite une anesthésie locale et "se passe très bien de cette manière dans 99% des cas, précise le professeur Marc Muraine, ophtalmologue. Mais dans des cas particuliers, pour les patients phobiques et claustrophobes, l'hypnose peut permettre d'éviter une anesthésie générale".
Pendant l'intervention, Delphine Provost est reliée par des oreillettes au patient. "J'utilise l'hypnose conversationnelle, c'est-à-dire que j'opte pour un timbre de voix particulier, et que je les pousse à se focaliser sur quelque chose d'agréable." Une petite révolution locale qui ne peut fonctionner que si le patient est volontaire et prêt à voyager.
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