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Paris (AFP). L'unité affichée par les Républicains pour les régionales battue en brèche

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Paris (AFP). L'unité affichée par les Républicains pour les régionales battue en brèche
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy vote lors du Conseil national des Républicains à Paris le 7 novembre 2015 - AFP
Les Républicains se sont réunis samedi à Paris pour valider leurs listes aux régionales de décembre, qui s'annoncent favorables à la droite, mais leur unité proclamée est battue en brèche par les candidats à la primaire qui devaient sécher une nouvelle fois le discours de Nicolas Sarkozy. De nombreux responsables du parti étaient présents à la Mutualité, aux côtés des quelques 2.000 conseillers nationaux, le "Parlement" du parti: outre Nicolas Sarkozy, président des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux, Laurent Wauquiez, numéro trois, Jean-Pierre Raffarin, président du Conseil national, Christian Estrosi, Brice Hortefeux, Bruno Le Maire, Eric Woerth et Eric Ciotti. Alain Juppé, maire de Bordeaux, qui devait prononcer un discours en milieu de journée, a dû déclarer forfait, une panne informatique à l'aéroport d'Orly l'ayant empêché de "décoller de Bordeaux". "Dommage ! J'avais préparé un bon discours", a tweeté l'ancien Premier ministre et candidat à la primaire pour 2017, qui avait toutefois prévu de s'éclipser avant le discours de clôture de M. Sarkozy pour aller soutenir des candidats en Corrèze. François Fillon, lui aussi candidat à la primaire, est également absent pour cause de déplacement à La Réunion. Et Bruno le Maire, qui annoncera sa candidature à la pré-présidentielle courant 2016, n'écoutera pas non plus le discours de l'ex-chef de l'Etat: il doit se rendre au Salon Made-in-France, porte de Versailles. Les têtes de liste Républicains étaient présents, notamment Virginie Calmels (Aquitaine), qualifiée de "phénomène" par M. Raffarin, et Dominique Reynié (Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon), dont le discours énergique a été très applaudi. M. Reynié venait pourtant de faire l'objet d'un sévère rappel à l'ordre à la tribune de M. Sarkozy, qui n'a pas apprécié qu'il ait modifié de lui-même vendredi la liste des candidats de l'Hérault, adoptée en Commission nationale d'investiture le 7 octobre. "Du jamais vu !", s'est offusquée une personnalité LR auprès de l'AFP. - "Auberge espagnole" - "En politique, il y a quelque chose à laquelle j'accorde beaucoup d'importance, c'est le respect de la parole donnée" et Les Républicains, "ce n'est pas une auberge espagnole, il y a une discipline, une organisation", a asséné M. Sarkozy, sans jamais prononcer le nom de l'ex-politologue. M. Reynié a déposé vendredi ses listes à la préfecture en ôtant, de celle de l'Hérault le nom du secrétaire départemental LR, Arnaud Julien, proche de Nicolas Sarkozy, "pour plus de représentativité", a-t-il dit. "C'est bien de faire tout () pour avoir l'investiture. Une fois qu'on l'a, ne l'oubliez pas !", a martelé M. Sarkozy. "J'ai pris un engagement, cher Nicolas: cette région, jugée imprenable, je veux la prendre", lui a rétorqué M. Reynié. Il a raconté avoir décidé de s'engager en politique après une discussion avec M. Sarkozy au cours de laquelle ce dernier lui a dit: "Je suis un homme d'action et toi, tu es un homme de réflexion". "On peut être homme d'action et de réflexion en même temps", a tenu ensuite à préciser M. Raffarin. Beau joueur malgré un sourire un peu crispé, M. Sarkozy a applaudi M. Reynié, surtout quand ce dernier a lâché que "le FN n'est qu'un cartel familial dont le bonheur personnel est indexé sur le malheur de notre pays". Outre la validation des listes régionales, les conseillers nationaux ont validé le budget du parti, présenté par Daniel Fasquelle, trésorier: LR devrait avoir un "bénéfice budgétaire de 4 millions d'euros en 2016" (38,6 millions de recettes pour 34,6 millions de dépenses). 5 millions d'euros sont réservés à l'organisation de la primaire de novembre 2016, a précisé un collaborateur de M. Fasquelle à l'AFP. Plusieurs tables rondes ont donné l'occasion aux différents caciques de s'exprimer. M. Estrosi, qui affronte notamment Marion Maréchal-Le Pen en Paca, a assuré que "combattre le Front national (était) un devoir national". "Il faut faire comprendre que les extrêmes sont une impasse", a lancé NKM. "La gauche est aux abois, il faut faire des régions des laboratoires pour 2017", a affirmé Luc Chatel.

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