Pour pallier à la baisse de 7 % du courrier distribué par les facteurs chaque année, La Poste a tenté d'inventer de nouveaux produits, mais souvent sans succès, comme la promenade des chiens des personnes âgées. Les postiers ne sont pas opposés à ces évolutions, mais elles semblent faites sans vision à long terme.
Dans l'Orne : 7 positions de travail ont été supprimées à Alençon, 7 à Argentan, 6 à Domfront, 7 à La Ferté Macé, 6 à Flers, 7 à Rémalard, 3 à Vimoutiers. 5800 depuis le début de cette année au niveau national. Plus de 30.000 depuis 2008. En 2000, il y avait 113 bureaux de La Poste dans l'Orne. Aujourd'hui, il ne sont plus que 40.
Dans le même temps, les usagers, tout comme les élus, notamment ruraux, restent très attachés au service publique de La Poste.
Les postiers qui sont encore en service voient leur charge de travail augmenter: surcharge pour certains, tournée de 168 kilomètres pour un facteur à Domfront. Les assistantes sociales ont de plus en plus à faire à des salariés en dificulté. En état de stress, y compris dans l'encadrement.
Le syndicat Sud qui était jeudi à Caen et ce vendredi 6 novembre à Alençon, dénonce un malaise social et un manque de stratégie de l'entreprise. Il s'inquiète aussi du taux de suicide chez les postiers, qui au niveau national a doublé, entre l'an dernier et cette année,
Le syndicat réclame un grand débat sur l'avenir de La Poste, avec l'entreprise, ses 24.000 salariés dont les 800 ornais, mais aussi l'Etat et les usagers. Hugo Reis, de Sud PTT :
Orne. Le malaise des postiers
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