Des traces d'ADN "exploitables" ont été mises en évidence dans de nouveaux prélèvements dans l'affaire Omar Raddad, jardinier marocain condamné pour le meurtre en 1991 de sa patronne Ghislaine Marchal, qu'il a toujours nié, a appris jeudi l'AFP auprès du parquet de Nice.
Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l'avocate de M. Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s'appuyant sur une loi de 2014 visant à assouplir les conditions de révision d'un procès. Ces traces n'ont pas encore été exploitées et doivent l'être "dans les mois qui viennent", selon le parquet. Ce dernier souligne qu'il convient de "rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces", qui "peuvent provenir des protagonistes de l'affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits".
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