Tous, soit un peu plus de 13 500 articles, ont été détruits ce jeudi 5 novembre au centre d'incinération de Colombelles et ce, à l'occasion d'une opération nationale de destruction de contrefaçons. "Il s'agit d'attirer l'attention des consommateurs et du public", indique Serge Duyrat, directeur régional des douanes de Basse-Normandie. En tête des produits saisis cette année : 2 295 paires de chaussons, 2 785 sacs à main et 1 476 boxers. Mais la palme revient, en cette période de veille de fête, aux jouets : 6 165 boîtes de figurines et 737 poupées.
Fret postal : nouveau canal de diffusion
Comme tous les ans, c'est sur les réseaux routiers que la majorité des marchandises ont été saisies dans la région. "Les solderies sont de bons pourvoyeurs", rappelle le lieutenant-colonel Laurent Perennec, chef du Groupe d'intervention régional (GIR). "Mais aussi les grandes surfaces", poursuit-il. Avec l'essor des achats en ligne, le travail des douanes a également pris depuis plusieurs années un nouveau virage. "Nous saisissons de fait de plus en plus de contrefaçons par le biais du fret postal", précise Serge Duyrat. Quel que soit le canal, pour reconnaître une contrefaçon, le meilleur des indicateurs reste le prix, c'est-à-dire quand "le bien a une valeur de commercialisation qui n'a rien à voir avec la valeur du bien authentique". En 2014, 8,8 millions d'articles de contrefaçons ont été saisis par les douanes françaises. Fabriqués en dehors des circuits légaux de production, ceux-ci ne respectent pas les normes européennes et constituent une menace pour "la santé, l'innovation et l'emploi dans des secteurs industriels majeurs".
Leur destruction, elle, n'intervient que lorsque les articles ont fait l'objet d'une décision de justice définitive.
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