C'est un fait ou plutôt deux. A chaque fois que le Stade Malherbe encaisse le premier but de la partie dans un match de Ligue 1 cette saison, il s'incline. Quand au contraire il ouvre le score, la victoire a toujours été au bout. Cette statistique traduit certainement un peu de la philosophie de jeu de Patrice Garande et des siens, qui sans être obsédés par la possession de balle, ne perdent rarement beaucoup de temps à la récupération pour se projeter vers l'avant. A 0-0, les espaces sont toujours plus nombreux dans la défense d'en face que lorsque l'adversaire mène au score et renforce son arrière-garde.
Dure fin d'année
La dernière illustration en date remonte au samedi 31 octobre, quand les Caennais se sont inclinés à Bastia (1-0), pour le compte de la 12e journée. "C'est un match qui me met en colère, tonnait Patrice Garande à la sortie des vestiaires. Quand on met un peu moins d'ingrédients dans tous les domaines, nous ne pouvons pas gagner et pourtant nous le savons. Je connais mes joueurs, ils vont se remettre au travail, donc je ne suis pas inquiet pour la suite".
Les Caennais ont devant eux deux matchs à domicile pour se relancer. Samedi 7 novembre, Julien Féret et ses coéquipers accueilleront tout d'abord Guingamp, puis Angers après la trêve internationale, le dimanche 22. Si ces deux formations réalisent un bon début de saison, Patrice Garande ne cherche pas à philosopher : "il va falloir gagner ces deux matchs à la maison". Dans un coin de sa tête, le coach caennais sait que la fin d'année s'annonce compliquée avec des grosses écuries de Ligue 1 au programme comme Bordeaux, Lille, Monaco ou le Paris Saint-Germain.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.