Nicolas fait des études de pharmacie, avant de se retrouver ingénieur des eaux et des forêts. Puis, c'est la découverte d'un handicap et une hospitalisation au service de psychiatrie du Centre Esquirol à Caen. "J'ai retrouvé un rythme de vie grâce au Méli Mélo, car même si je ne travaille ici que deux heures par jour, c'est un rendez-vous quotidien pour moi", explique-t-il.
Ouvert à tous
Comme lui, ils sont huit stagiaires à bénéficier de ce restaurant thérapeutique ouvert en 1988 et qui à son apogée au début des années 2000, accueillait jusqu'à 80 couverts par jour. Au moment de faire les comptes, l'équilibre est aujourd'hui plus difficile à trouver, avec de 20 à 50 couverts par jour. "La faute notamment à la rénovation urbaine du quartier qui a entraîné la fermeture de l'accueil de l'Etablissement public de santé mentale situé en face de chez nous en 2011", estime Gaëlle Gabriel, infirmière, associée au Méli Mélo à deux aides soignantes et un agent de service. Depuis, les personnels, les patients et les familles sont obligés de faire le tour de l'établissement, de quoi expliquer en partie la baisse de la fréquentation. "Le grand public est invité à venir découvrir notre carte chaque midi".
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