Aujourd'hui, un Français à l'honneur avec l'histoire de son exploit : la traversée sur un fil du vide entre les deux tours du World Trade Center , c'est The Walk avec Joseph Gordon-Levitt.
Ce film raconte la vie du funambule français Philippe Petit, qui veut marquer les esprits en traversant des zones de plus en plus hautes. On est loin de la fiction de Retour vers le futur !
Direction les années 70 pour suivre le jeune homme à la naissance de sa passion pour l'équilibre. Peu d'images de son entraînement, nous arrivons vite à Paris où il cherche à gagner sa vie et là aussi où il trouve son projet de vie : traverser l'espace entre les 2 tours du World Trade Center en cours de construction.
Vient ensuite l'élaboration du plan pour ce projet , qui est tout sauf légal. Puis le projet en soi.
Peut-on faire un film sur un projet qui ne dure finalement que peu de temps ? Ma réponse est non. D'autant plus que Robert Zemeckis a poussé jusqu'à en faire un film de 2 heures !!!
Les 30 dernières minutes, celles où l'on voit enfin la réalisation du projet sont superbes, il n'y pas à tergiverser je l'admets. La 3D est assez sympa, les frasques de Philippe Petit rocambolesques, la tension palpable.
Par contre, tout le chemin pour arriver là est long, très long, trop long. Lorque Robert Zemeckis a tourné Forrest Gump, il arrive des trucs incroyables toutes les semaines ou presque à son personnage, c'est donc très intéressant, et puis c'est totue une époque qu'il décrit.Là, Philippe Petit n'a pas eu une enfance des plus marquantes et ses débuts dans la vie d'artiste sont assez classiques. Il n'y a rien qui m'a interpellé ou accroché. Je me demandais quand allait enfin démarrer ce film. Il a donc fallu attendre plus d'une heure pour qu'enfin, j'ai l'impression qu'il se passe quelque chose, ce qui vous en conviendrez est une éternité dans une salle obscure.
La musique du film est très agréable, elle permet d'ajouter du pep's et du ses à des scènes qui auraient pu paraître banales sans. Le rythme est améliorée par elle.
Le choix de la narration par voix-off est classique et attendue, ce qui l'est moins, c'est que la voix n'est pas si off que ça. A de nombreuses reprises, nous voyons Joseph Gordon-Levitt alias Philippe Petit, nous parler au sommet de la statue de la liberté. J'ai eu l'impression d'assister à une conférence, ce qui n'est pas des plus dynamiques et renforce la longueur du film avant la scène finale.
The Walk rêver plus haut est un film sur un exploit des plus intéressants mais qui ne mérite clairement pas un long-métrage. Heureusement la traversée finale est très sympa à regarder avec cette sensation de vide et ces situations incroyables qui s'y passent. Mais il faut malheureusement trop patienter avant d'avoir la possibilité d'y assister, et l'ennui est donc bien présent. Un film en demi-teinte, actuellement au cinéma.
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