La Banque centrale européenne (BCE) a fait état samedi d'un besoin de capital allant jusqu'à 14,4 milliards d'euros pour les quatre principales banques grecques privées, à l'issue d'une revue de leurs actifs et d'un test de résistance.
Cet examen approfondi "révèle un besoin de capital total de 4,4 milliards d'euros dans le scénario de base et de 14,4 milliards d'euros dans le scénario défavorable", qui fait référence à une situation marquée par une forte dégradation des conditions financières et économiques en Grèce, a précisé la BCE dans un communiqué.
Les quatre groupes concernés sont les banques Alpha Bank, Eurobank, NBG et Piraeus Bank, cette dernière apparaissant comme la plus fragile, avec un manque de capital de près de 5 milliards d'euros en cas de scénario défavorable, et de 2,2 milliards dans le scénario de base.
Les quatre banques ont jusqu'au 6 novembre pour présenter un plan pour couvrir ces besoins à l'autorité européenne de supervision bancaire, le nouvel organe de contrôle bancaire lancé en novembre 2014 sous l'égide de la BCE.
"Cela va ouvrir un processus de recapitalisation dans le cadre du programme d'ajustement économique (en Grèce, ndlr) qui doit être achevé d'ici la fin de l'année", a précisé la BCE dans le communiqué.
"Le fait de couvrir ces besoins en levant du capital va se traduire par la création de réserves supplémentaires pour les banques", contribuant ainsi à améliorer leur résistances financière et leur capacité à faire face à de nouvelles crises, ajoute la banque centrale.
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