Tous s'accordent à le dire. Ce n'est pas lors des meetings qu'un candidat va chercher des voix. Et pour cause : le candidat prêche devant des convertis. Mais le meeting reste un fondamental de toute campagne électorale. Kader Chekhemani, directeur de campagne de Nicolas Mayer-Rossignol, le résume : "Les militants attendent tous ce moment là."
Militants, élus et ministres
Ils étaient 2000 - un peu plus selon l'équipe de campagne du candidat - venus soutenir ce dernier. Elus et militants de longue date ont rempli la salle et agité leurs drapeaux, du Parti Socialiste d'abord, de la Normandie ensuite.
Il est 19h40 quand Nicolas Mayer-Rossignol fait son entrée, flanqué à ses côtés du ministre de l'Intérieur (et Normand) Bernard Cazeneuve, de l'ancienne ministre Valérie Fourneyron et de l'hôte de la soirée, le maire de Val-de-Reuil Marc-Antoine Jamet. Laurent Fabius, lui, n'est pas encore là. Il arrivera peu après.
Entre piques et compliments
Les meetings de campagne ont en commun de s'enchaîner de façon un peu prévisible. Sur scène, les élus appelés à la tribune se font un malin plaisir à chahuter leurs adversaires, Hervé Morin (Union de la droite et du centre) et Nicolas Bay (Front National) en tête. Dans le public, les élus font la com' de leur candidat : "Bosseur, compétent, infatigable... Il est vraiment partout."
Le terrain est préparé. Nicolas Mayer-Rossignol peut enfin entrer en scène. Sans mal, il convainc ses troupes. Reste à aller chercher les abstentionnistes et les indécis qui n'ont toujours pas dit quel bulletin ils glisseront dans l'urne. Le plus dur commence. Ou pas.
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