La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé vendredi que l?État engageait la "reprise des travaux" du projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, en suspens depuis l'automne 2012.
Le préfet de la Loire-Atlantique "en a informé les élus des collectivités concernées, ainsi que les représentants des chambres consulaires, lors du comité de pilotage qui s?est tenu le 30 octobre 2015", précise le communiqué.
Dès lundi, la préfecture avait publié au bulletin officiel des annonces des marchés publics, un appel d'offres pour des travaux de débroussaillage de la desserte routière de l'aéroport, ceux-ci devant s'engager "à partir de 2016".
Cette annonce fait suite au rejet par le Tribunal administratif de Nantes, le 17 juillet dernier, des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux qui autorisaient le lancement des travaux, et de la confirmation par le Premier ministre Manuel Valls de la poursuite opérationnelle du projet d'aéroport, le 20 octobre dernier, rappelle le préfet Henri-Michel Comet.
Le Premier ministre avait alors souligné la "parfaite conformité au droit" du projet d'aéroport, déclaré d'utilité publique en 2008. "Ceci se traduit en particulier par le règlement des indemnités d'expropriation, la reprise des relations avec les entreprises et le lancement de marchés spécialisés", avait-il précisé.
"L?État a donc demandé aux maîtres d'ouvrage de la future plate-forme et de sa desserte routière de mettre en ?uvre les démarches qui permettront de démarrer les travaux", a indiqué vendredi le préfet de Loire-Atlantique.
L'appel d'offres lancé lundi porte sur des "travaux de débroussaillage, de rétablissements d'accès et de clôtures de la desserte routière de l'aéroport du grand ouest", préalables à la réalisation de la route à 2 x 2 voies qui y conduira et sera reliée aux RN137 (Nantes-Rennes) et RN165 (Nantes-Lorient).
Les entreprises ont jusqu'au 23 novembre pour répondre à cet appel public à la concurrence qui fixe à 24 mois le délai d'exécution du marché à compter de sa notification.
"En parallèle, l'État poursuit le déroulement des procédures administratives, dont celles portant sur le campagnol amphibie (une espèce protégée, ndlr) et sur l'évaluation environnementale du projet, dans le strict respect du droit national et communautaire", indique le communiqué.
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