Bien sûr, les parents d'élèves et enseignants touchés dans leur école par une des 10 fermetures de classes envisagées ont de bonnes raisons de s'émouvoir. Mais la future carte scolaire prévoit aussi à la rentrée l'ouverture de 15 nouvelles classes. Arithmétiquement, l'agglo caennaise n'est pas globalement perdante et c'est la preuve que le nombre de familles qui y résident a tendance à augmenter.
Solde positif à Caen
A Caen-même, quatre écoles devraient connaître des suppressions de classes. Dans le quartier de la Folie-Couvrechef, l'école maternelle des Cinq continents et l'école élémentaire Michel Tregore devraient perdre un poste à la rentrée. A La Guérinière, l'école maternelle Guynemer et l'école élémentaire Albert Camus seraient également privées d'un poste. L'école Vieira Da Silva à la Grâce de Dieu, l'école primaire Puits Picard dans le secteur Clémenceau et celle de Robert Desnos ont elles finalement obtenu un sursis.
Ces mesures touchent principalement des postes hors classe : ceux visant les aides aux apprentissages, le soutien scolaire, et les remplaçants. Est-ce mieux pour autant ?
Le département du Calvados en compte plus qu'ailleurs. Pour respecter notre objectif de protéger au maximum les classes elles-mêmes, il nous faut plutôt viser ces postes et opérer des fusions rendues nécessaires, explique Jean-Charles Huchet, l'inspecteur d'académie.
Parallèlement, dix postes devraient être créés, répartis dans les écoles élémentaires Bicoquet, Jean Moulin, Lyautey, Pigacière, et les écoles maternelles d'Authie Nord, Henri Brunet, des Vikings, Paul Gernez et l'école primaire Reine Mathilde. Le Conseil départemental de l'Education nationale a été informé lundi 18 avril du contenu de ces mesures. L'Inspecteur d'académie n'a pas manqué à cette occasion de souligner un solde positif, tous comptes faits.
Réponse à la rentrée
Cet aspect comptable n'est pas du goût de la municipalité caennaise qui dénonce une école au rabais et des mesures désastreuses pour l'académie. Philippe Duron réclame notamment un moratoire sur les suppressions prévues dans le quartier de la Folie-Couvrechef, lesquelles rendraient impossible la restructuration envisagée. Le maire souligne la nécessité de laisser [la Ville] conduire ces restructurations tranquillement. L'ancien inspecteur d'académie, lui, l'avait bien compris.
Le nouveau assume ce changement en reconnaissant le challenge difficile imposé par l'État, mais souhaite calmer le jeu. Les prévisions de postes sont stabilisées. C'est à la rentrée que nous serons fixés sur les effectifs réels de chaque classe. Il y aura des ajustements : une dizaine de fermetures prévues sur le département pourrait ne pas se faire, et Caen bénéficiera forcément de cette réserve.
Sept écoles de premier degré des quartiers de la Guérinière et de la Grâce de Dieu font alliance pour protester d'une seule voix contre une carte scolaire inhumaine, où on ne prend pas la peine de prévenir les principaux intéressés des suppressions de poste. Des sept postes de maître d'aide aux apprentissages que comptent ces établissements, seuls quatre devront rester à la rentrée prochaine, et se rendre dans les différentes écoles.
Soit un maître pour 330 élèves. On ne pourra plus faire de demi-classes pour s'adapter au niveau des enfants. Déjà inférieurs à la moyenne nationale, nos résultats ne pourront pas s'améliorer, souligne-t-on à l'école Restout, de la Grâce de Dieu. Les Zones d'éducation prioritaires devaient donner plus à ceux qui ont moins...Ce n'est plus le cas. Des instits vont partir petit à petit, et le service public d'éducation sera forcément moins bon. Ce ne sera pas de notre faute.
Solde positif à Caen
A Caen-même, quatre écoles devraient connaître des suppressions de classes. Dans le quartier de la Folie-Couvrechef, l'école maternelle des Cinq continents et l'école élémentaire Michel Tregore devraient perdre un poste à la rentrée. A La Guérinière, l'école maternelle Guynemer et l'école élémentaire Albert Camus seraient également privées d'un poste. L'école Vieira Da Silva à la Grâce de Dieu, l'école primaire Puits Picard dans le secteur Clémenceau et celle de Robert Desnos ont elles finalement obtenu un sursis.
Ces mesures touchent principalement des postes hors classe : ceux visant les aides aux apprentissages, le soutien scolaire, et les remplaçants. Est-ce mieux pour autant ?
Le département du Calvados en compte plus qu'ailleurs. Pour respecter notre objectif de protéger au maximum les classes elles-mêmes, il nous faut plutôt viser ces postes et opérer des fusions rendues nécessaires, explique Jean-Charles Huchet, l'inspecteur d'académie.
Parallèlement, dix postes devraient être créés, répartis dans les écoles élémentaires Bicoquet, Jean Moulin, Lyautey, Pigacière, et les écoles maternelles d'Authie Nord, Henri Brunet, des Vikings, Paul Gernez et l'école primaire Reine Mathilde. Le Conseil départemental de l'Education nationale a été informé lundi 18 avril du contenu de ces mesures. L'Inspecteur d'académie n'a pas manqué à cette occasion de souligner un solde positif, tous comptes faits.
Réponse à la rentrée
Cet aspect comptable n'est pas du goût de la municipalité caennaise qui dénonce une école au rabais et des mesures désastreuses pour l'académie. Philippe Duron réclame notamment un moratoire sur les suppressions prévues dans le quartier de la Folie-Couvrechef, lesquelles rendraient impossible la restructuration envisagée. Le maire souligne la nécessité de laisser [la Ville] conduire ces restructurations tranquillement. L'ancien inspecteur d'académie, lui, l'avait bien compris.
Le nouveau assume ce changement en reconnaissant le challenge difficile imposé par l'État, mais souhaite calmer le jeu. Les prévisions de postes sont stabilisées. C'est à la rentrée que nous serons fixés sur les effectifs réels de chaque classe. Il y aura des ajustements : une dizaine de fermetures prévues sur le département pourrait ne pas se faire, et Caen bénéficiera forcément de cette réserve.
Sept écoles de premier degré des quartiers de la Guérinière et de la Grâce de Dieu font alliance pour protester d'une seule voix contre une carte scolaire inhumaine, où on ne prend pas la peine de prévenir les principaux intéressés des suppressions de poste. Des sept postes de maître d'aide aux apprentissages que comptent ces établissements, seuls quatre devront rester à la rentrée prochaine, et se rendre dans les différentes écoles.
Soit un maître pour 330 élèves. On ne pourra plus faire de demi-classes pour s'adapter au niveau des enfants. Déjà inférieurs à la moyenne nationale, nos résultats ne pourront pas s'améliorer, souligne-t-on à l'école Restout, de la Grâce de Dieu. Les Zones d'éducation prioritaires devaient donner plus à ceux qui ont moins...Ce n'est plus le cas. Des instits vont partir petit à petit, et le service public d'éducation sera forcément moins bon. Ce ne sera pas de notre faute.
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