Dans un courrier adressé le 6 octobre au PDG de la SNCF Guillaume Pépy, les deux élus assurent que "des locomotives modernes actuellement affectées à l'une des activités de SNCF Mobilités sont garées en bon état sans réel usage à court terme". Et cela ferait cinq ans que la mairie alerte la SNCF sur ce problème…
Relancer le fret
Concrètement, ce sont 400 locomotives qui se meurent aujourd'hui à Sotteville. Parmi elles, les deux élus en dénombrent 43 en état de marche. Et parmi ces 43, Gérard Guillopé, adjoint de Sotteville-lès-Rouen aux mobilités et ancien cheminot, estime qu'il y a "entre 25 et 30 machines, sorties entre 1976 et 1986, qui pourraient être utilisées pour du fret ou pour le transport de voyageurs". Concernant le fret, la ministre Ségolène Royal avait esquissé une piste, celle de laisser à d'autres opérateurs la possibilité d'utiliser ces locomotives. Quand aux 350 locomotives restantes, reste à leur trouver un terminus. Cela pourrait passer par leur démolition. Problème : nombre d'entre elles sont amiantées. Pour y remédier, la SNCF doit mettre la main à la poche. Peut-être est-ce la raison pour laquelle la réponse de Guillaume Pépy se fait toujours attendre ?
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