Le ministère des Affaires étrangères a catégoriquement nié mardi la moindre implication de l'Etat dans le retour rocambolesque en France des deux pilotes d'avion condamnés en République dominicaine à 20 ans de prison pour trafic de drogue.
"Nous prenons acte du retour en France de nos deux compatriotes. Leur décision est un acte individuel dans lequel l'Etat n'est nullement impliqué", a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay.
Les deux pilotes, Pascal Fauret et Bruno Odos, ont regagné la France durant le week-end en fuyant la République dominicaine, où ils étaient assignés à résidence dans l'attente de leur procès en appel, dans des conditions dignes d'un film d'action sous les Tropiques.
Selon une source proche du dossier, ils ont rejoint par bateau l'île antillaise franco-néerlandaise de Saint-Martin avant de gagner par avion la Martinique puis la métropole.
Ils avaient été condamnés le 14 août par la justice dominicaine à 20 ans de prison dans l'affaire dite "Air Cocaïne", avec deux autres Français, restés eux à Saint-Domingue.
"S'agissant de nos deux ressortissants qui demeurent en République dominicaine, nos services consulaires sur place continuent à les assister dans l'attente de leur procès en appel", a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay au sujet de ces derniers.
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