Et si la saison mondevillaise devenait celle de tous les paradoxes ? Très décevantes en championnat, où elles n'ont accroché qu'une huitième place, les Mondevillaises pourraient se rattraper largement à la faveur de la Coupe de France. Samedi 16 avril, elles ont tout simplement décroché leur billet pour la finale, qui aura lieu le dimanche 15 mai à Bercy (Paris).
La performance est d'autant plus remarquable que c'est à Bourges, équipe ultra-dominatrice sur la scène nationale, que Mondeville a remporté sa demi-finale (79-85 après prolongation). L'exploit est de taille, inattendu, presque renversant. « C'est la victoire d'une équipe, souligne l'entraîneur Hervé Coudray. Il a fallu se démener, s’employer. Le mérite revient à toutes les joueuses (qu'il nomme une par une, ndlr). »
Une victoire à l'arraché
L'USOM a dû s'accrocher quand, après un quart d'heure de jeu, elle comptait 16 points de retard sur son adversaire (36-20). Extrêmement adroites, les Berruyères semblaient inatteignables. Mais, emmené notamment par Valeriya Berezhynska (24 points), Mondeville grappilla son retard quand l'orage fut passé (46-37 à la mi-temps). Au retour des vestiaires, c'est même un nouveau match qui débuta. Bourges n'eut le droit qu'à cinq points en dix minutes, tandis que ses visiteuses déployaient un jeu quasi-parfait. « On fait un très bon passage, en jouant juste, en alternant bien et en réussissant des tirs difficiles », indique Hervé Coudray. Mondeville avait ainsi sept points d'avance à l'entame du troisième quart-temps puis treize à cinq minutes de la fin. Mais Bourges n'est pas équipe à se laisser faire. Elle comble entièrement son déficit et reprend même l'avantage à 24 secondes de la fin. Sur la sonnerie finale, Anne-Sophie Pagnier donne l'égalisation à son équipe. La prolongation tourne en faveur des Normandes, qui enchaînent lancer-franc sur lancer-franc.
Aurélie Bonnan (17 points et 10 rebonds) et ses coéquipières n'ont pas volé leur succès, qui constitue pour lors leur plus belle victoire de la saison. À Paris-Bercy, elles pourraient écrire l'une des plus belles lignes de leur palmarès contre Montpellier, battu deux fois cette saison en championnat. « La finale n’effacera pas cette saison, mais elle montre que l’on n’a pas fait une saison pour rien », souffle Hervé Coudray.
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