Depuis le 6 août dernier, les urgences de l'hôpital de Valognes sont fermées, faute de médecins urgentistes suffisants. Le maire Jacques Coquelin, les députés socialistes Geneviève Gosselin-Fleury et Stéphane Travert, et le président du conseil de surveillance du CHPC, Jean-Michel Houllegatte, ont porté le sujet auprès du ministère de la Santé, où ils ont été reçus mercredi 21 octobre.
Les élus se disent satisfaits des échanges qui ont "abouti à des avancées significatives". La ministre s'engage à maintenir "de façon pérenne" l'antenne du Smur de Valognes, 24h/24 et sept jours sur sept. Ce service mobile, composé d'un médecin et d'un infirmier, intervient notamment sur les urgences vitales.
Par ailleurs, Marisol Touraine voudrait installer un service de soins non programmés, à l'hôpital de Valognes, via des recrutements de médecins généralistes hospitaliers. Il s'agit d'une sorte de service d'urgence de jour, qui fonctionnerait de 8h à 20h. "L’objectif est de rapidement l’étendre à un service 24 H/24, 7 jours/7 dans le cadre du projet de loi - Santé II" précisent les élus de retour de Paris.
Pôle de santé libéral
Une bonne nouvelle pour le président de l'association citoyenne de défense du CHPC, Rémi Besselièvre, qui va cependant continuer à se battre pour l'ouverture jour et nuit d'un tel service. "Nous savons que la disponibilité médicale libérale est quasi nulle en soirée. Nous demandons que les praticiens recrutés soient accompagnés des équipes paramédicales indispensables et puissent accéder aux moyens techniques notamment d'imagerie et de biologie pour assurer la meilleure prise en charge des patients"
La ministre apporte aussi son soutien "pour examiner les conditions d’implantation du futur Pôle de Santé Libéral et Ambulatoire sur le site même du centre hospitalier de Valognes". La directrice de l'agence régionale de santé (ARS) sera chargée de mettre en place ce dispositif global. Cependant, aucune échéance n'a été annoncée.
Le député Les Républicains Philippe Gosselin, regrette de son côté de ne pas avoir été convié à la rencontre. "Est-il à ce point difficile de travailler ensemble sur un tel dossier ? L'intérêt général des malades, des patients, ne peut-il primer ? Manifestement, il ne fait pas bon être, dans ce ministère de la santé, un député de l'opposition."
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