Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis mercredi qu'il n'y aurait "aucune complaisance de l'Etat" envers les auteurs des violences commises par des gens du voyage mardi à Moirans pour demander la sortie temporaire de prison d'un des leurs.
"La plus extrême fermeté sera à l'oeuvre dans les jours et les heures qui viennent à l'égard de quiconque s'engagerait à enfreindre le droit dans le département de l'Isère", a assuré M. Cazeneuve à la sortie du Conseil des ministres.
"Il n'y aura aucune complaisance de l'Etat à l'égard de ces comportements qui méritent la plus grande condamnation, la plus grande détermination et la plus grande fermeté", a asséné le ministre, précisant que des "consignes de fermeté" avaient été données dès le début des violences.
Deux unités de forces mobiles, soit 70 gendarmes, ont été dépêchées sur place, des moyens qui seront "maintenus" voire "confortés si c'est nécessaire", selon M. Cazeneuve.
Voitures brûlées, circulation ferroviaire et routière perturbée: les incidents de mardis auront des suites judiciaires. "Des éléments ont été récupérés par les services de police, destinés à assurer () la judiciarisation de ceux qui sont à l'origine de ces actes", a-t-il affirmé.
Mardi, des émeutes ont éclaté à Moirans et une mutinerie s'est déclarée à la prison d'Aiton (Savoie) après que le frère détenu d'un jeune homme décédé dans un accident le week-end dernier s'est vu refuser une autorisation de sortie pour assister aux obsèques.
Le rejet mercredi d'une nouvelle demande de sortie sous escorte fait craindre une reprise des violences, tant la situation est tendue à Moirans.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.