"La plus grande bagarre générale que j'ai vécue". Richard Hill.
"En 1985, nous sommes partis faire une tournée sur les terres néo-zélandaises. C'était pour moi ma deuxième sortie internationale après l'Afrique-du-Sud, j'étais encore un bleu. Je me souviens qu'à la première rencontre contre les All Blacks, nous avions marqué deux essais à zéro. Malgré ces deux essais nous nous sommes inclinés contre eux, ils avaient pris tous leurs points aux pieds. Ils avaient gagné, mais étaient très frustrés de s'être pris deux essais sur leurs terres. Au match suivant, les néo-zélandais étaient très remontés, ils voulaient effacer l'affront qu'ils avaient subis à la première rencontre. Il y avait beaucoup de tensions sur le terrain. Et puis ça n'a pas tardé à éclater. La plus grande bagarre générale que j'ai vécue s'est produite. 28 joueurs étaient impliqués. Deux joueurs anglais qui n'étaient pas solidaires du mouvement ont quitté le terrain. Il était difficile de se défendre à deux de moins. Le rugby à cette époque était autre chose."
"Pour beaucoup d'équipes qui affrontent les All Blacks, ils arrivent sur le terrain déjà perdants. Le match se joue dans leurs têtes avant l'heure. Il a été dit dans les médias britanniques qu'il y a une révolution qui s'opèrent parmis les joueurs français. C'est le meilleur moyen pour eux de montrer ce qu'ils valent, ils vont prendre des risques, et peut-être que ça va payer."
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