Si Maurice Leblanc connaissait la région comme sa poche, Michel Bussi en est véritablement le disciple. (Lire Code Lupin, son premier roman paru en 2006). Les détails, l'histoire et les incongruités de certains coins ne lui échappent pas. Il se les est appropriés pour mieux les partager.
Après être né à Louviers et avoir étudié à Rouen, l'auteur est resté à l'Université pour enseigner la géographie. "Je trouve à Rouen une qualité de vie liée au fait qu'ici, on dispose de trains en permanence pour nous emmener à Paris et que l'on est près de la mer. On peut s'échapper assez vite. Finalement, il manque juste la montagne et un peu de chaleur", plaisante-t-il. En plus d'une position intéressante, la ville de Rouen a un patrimoine que l'auteur affectionne. "C'est une ville de province qui a su devenir une ville touristique, avec un hypercentre de toute beauté."
"Nous avons une longueur d'avance"
Mais Michel Bussi regrette que la ville manque certains rendez-vous, en particulier la dimension sportive qu'il juge ratée. "Rouen manque d'un club phare en foot ou en rugby, qui draine pourtant une identité."
Quant à la future Normandie, le géographe s'en réjouit. "La Normandie fait partie des régions les moins incohérentes du redécoupage, c'est un atout formidable, nous avons une grande longueur d'avance."
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