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Paris (AFP). Retraites complémentaires: nouvelle négociation compliquée

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Paris (AFP). Retraites complémentaires: nouvelle négociation compliquée
Manuel Valls et François Rebsamen président le 25 février 2015 à Paris une réunion entre syndicats et patronat - AFP/Archives
Syndicats et organisations patronales se réunissent vendredi pour tenter de sauver l'avenir des régimes de retraites complémentaires lors d'une énième séance de négociation que tous prédisent "difficile". "C'est une négociation difficile, compliquée, j'espère qu'on y arrivera", lançait mardi le patron du Medef, Pierre Gattaz. Dès 9H00, patronat (Medef, CGPME, UPA) et syndicats (CGT, CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC) ont rendez-vous au siège du Medef à Paris pour la sixième fois depuis le début des négociations en février, afin de trouver une solution pour renflouer les caisses déficitaires des régimes de retraites complémentaires Agirc (cadres) et Arrco (tous les salariés du privé). Avec la crise économique, l'arrivée des papy boomers à la retraite et le chômage de masse, l'Agirc et l'Arrco ont vu leurs déficits cumulés se creuser à plus de 3 milliards d'euros en 2014. Si rien n'est fait, leurs réserves, permettant de compenser ces pertes, seront épuisées d'ici à 2018 pour l'Agirc, 2027 pour l'Arrco. Et les cadres verraient leurs pensions complémentaires amputées de 11% dès 2018. Pour autant, trouver un compromis vendredi sur les mesures à prendre devrait s'avérer "compliqué", reconnaissait lui aussi à quelques jours de la rencontre, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Son syndicat propose notamment la mise en place à partir de 2019 "d'une contribution de solidarité intergénérationnelle" de 4% assumée pendant deux ans par les nouveaux retraités. En contrepartie, il demande aux entreprises d'augmenter leurs cotisations, ce que ces dernières refusent. "Les positions sont très éloignées, le patronat ne veut pas démordre de ses mesures d'âge et de ses abattements, et aucune confédération n'est favorable à ce type de mesure", note Philippe Pihet (FO), dont le syndicat, comme la CGT, refuse tout abattement. Le patronat a proposé l'instauration, à partir de 2019, d'un système de bonus-malus afin "d'inciter" les salariés à partir plus tard à la retraite. Il prévoit d'appliquer pendant deux ans des abattements de 25% puis 15% des pensions des retraités prenant leur retraite avant l'âge qui permettrait de maintenir les régimes à l'équilibre, actuellement de 64,5 ans. A l'inverse, des surcotes de 15% puis 25% leurs seraient octroyées, s'ils dépassaient cet âge d'un ou deux ans. Le report de l'âge de départ est la "seule solution possible pour sauver l'avenir des deux régimes", a insisté en début de semaine Pierre Gattaz qui s'est dit "très circonspect" sur la demande de syndicats d'augmenter les cotisations patronales. - Expectative - Selon un sondage Odoxa pour Les Echos, Radio Classique, et FTI Consulting, à choisir entre report de l'âge de départ à la retraite et hausse des cotisations patronales, 52% des personnes interrogées estiment que "la solution la plus efficace" pour sauver l'avenir des deux régimes "consisterait à faire porter l'essentiel de l'effort sur une hausse des cotisations patronales". Ils sont 47% à répondre que cet effort devrait porter "sur l?âge de départ à la retraite des salariés (en les incitant à ne pas partir avant 65 ans)". "Comme au rugby, il faut attendre la dernière mêlée pour voir ce qu'on a, donc cela peut encore bouger", veut croire de son côté Pascale Coton (CFTC) qui propose une décote dégressive des pensions de 5% la première année puis de 4% la deuxième, sans toucher aux carrières longues et aux petites pensions. Pas opposée elle non plus à un abattement à "un taux raisonnable", la CFE-CGC, par la voix de sa présidente, Carole Couvert, appelle salariés, retraités et entreprises à "faire un bout de chemin" pour sauver les retraites complémentaires, estimant "prématuré" la fusion des régimes Agirc et Arrco. "L'enjeu dépasse les seules retraites complémentaires. Il en va de l'avenir du paritarisme", estime-t-elle. Pour être validé, le projet doit recueillir la signature de trois syndicats de salariés sur cinq. Faute d'un consensus sur des mesures à long terme, un accord à minima portant sur des économies, comme une sous-indexation des pensions par rapport à l'inflation jusqu'à l'horizon 2019, pourrait être recherché.
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