Une vingtaine de salariés d'Air France sont concernés à ce stade par des procédures disciplinaires engagées par la direction après des violences en marge du Comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre et cinq ont été mis à pied, a indiqué jeudi la direction.
"Les procédures disciplinaires suivent leur cours. Les sanctions possibles, en vertu du code du travail, du règlement intérieur d'Air France et de la convention collective du transport aérien, peuvent aller de l'avertissement au licenciement", a indiqué la direction à l'AFP.
Elles "concernent à ce stade une vingtaine de salariés", selon la même source.
Dans le cadre de cette procédure, "5 personnes identifiées par l'enquête interne comme étant les auteurs d'agressions ont été mises à pied à titre conservatoire sans solde, comme le veut la pratique en matière de faute lourde", a précisé la direction confirmant des informations de source syndicale.
"Concernant les négociations, elles se poursuivent avec pour objectif d'éviter des départs contraints partout ou des accords sur la productivité pourront être trouvés", a ajouté la direction.
Cinq salariés soupçonnés d'avoir eu un rôle actif dans les incidents du 5 octobre seront jugés le 2 décembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des "faits de violences en réunion".
En marge du CCE consacré à l'annonce d'un nouveau plan de restructuration menaçant 2.900 emplois, deux dirigeants d'Air France avaient été molestés et obligés de s'enfuir, leurs chemises déchirées, en escaladant des grilles.
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