Dans Abdijan, lundi 4 avril à midi, les troupes d'Alassane Ouattara, président élu soutenu par l'ONU, ont lancé 'l'assaut définitif” contre les forces de Laurent Gbagbo barricadées autour de la résidence de ce dernier, du palais présidentiel et de l'immeuble de la télévision d'Etat RTI. D'un côté, dix mille hommes, y compris des mercenaires libériens embauchés par Ouattara. De l'autre, la garde personnelle de Gbagbo et ses milices. Mardi, ce dernier, acculé, négociait son départ.
Depuis le 31 mars, le camp Ouattara annonçait son avancée foudroyante : la chute de Gbagbo n'était plus qu'une question d'heures. Les faits avaient d'abord confirmé cet optimisme : venant du nord du pays, l'armée Ouattara avait conquis rapidement le sud. Mais, en pénétrant dans Abidjan, elle s'était heurtée à la résistance furieuse des pro-Gbagbo.
Victoire à l'africaine
Dimanche 3 avril, à la télévision pro-Ouattara (TCI), le Premier ministre Guillaume Soro déclarait : la situation est désormais mûre pour que l'offensive soit rapide.
C'est ce que souhaitait ardemment le reste de la population. Et surtout les douze mille Français d'Abidjan, menacés de mort depuis plusieurs jours par les milices de Gbagbo... Les 1650 soldats français de la force Licorne, stationnés au camp de Port-Bouët près d'Abidjan, s'étaient emparés de l'aéroport, patrouillaient dans la ville, et embarquaient ou hélitreuillaient les expatriés les plus en danger : ce qui les faisait qualifier de troupes d'occupation par les partisans de Gbagbo. Il s'agissait de rassembler les civils français et européens dans un village de toile, à l'intérieur du camp de Port-Bouët, où près de deux mille personnes bivouaquaient depuis le 3 avril.
Pendant ce temps, on apprenait que les troupes de Ouattara avaient perpétré des tueries de masse dans plusieurs localités de l'ouest du pays : ainsi lors de la prise de la ville de Duékoué, où un grand nombre de civils (de trois cents à un millier) furent tués la semaine dernière. Les forces africaines de l'ONU, censées assurer la sécurité, étaient devenues invisibles dans tout le pays depuis plusieurs jours, aux abonnés absents, ironise Ally Coulibaly, ambassadeur de Côte-d'Ivoire à Paris. Quant au secrétaire général adjoint de l'ONU à Abidjan, Ivan Simonovic, il exprime sa vive préoccupation par rapport à la détérioration de la situation des droits de l'homme entachée de massacres à l'Ouest et de nombreuses exactions contre les populations civiles.
Depuis le 31 mars, le camp Ouattara annonçait son avancée foudroyante : la chute de Gbagbo n'était plus qu'une question d'heures. Les faits avaient d'abord confirmé cet optimisme : venant du nord du pays, l'armée Ouattara avait conquis rapidement le sud. Mais, en pénétrant dans Abidjan, elle s'était heurtée à la résistance furieuse des pro-Gbagbo.
Victoire à l'africaine
Dimanche 3 avril, à la télévision pro-Ouattara (TCI), le Premier ministre Guillaume Soro déclarait : la situation est désormais mûre pour que l'offensive soit rapide.
C'est ce que souhaitait ardemment le reste de la population. Et surtout les douze mille Français d'Abidjan, menacés de mort depuis plusieurs jours par les milices de Gbagbo... Les 1650 soldats français de la force Licorne, stationnés au camp de Port-Bouët près d'Abidjan, s'étaient emparés de l'aéroport, patrouillaient dans la ville, et embarquaient ou hélitreuillaient les expatriés les plus en danger : ce qui les faisait qualifier de troupes d'occupation par les partisans de Gbagbo. Il s'agissait de rassembler les civils français et européens dans un village de toile, à l'intérieur du camp de Port-Bouët, où près de deux mille personnes bivouaquaient depuis le 3 avril.
Pendant ce temps, on apprenait que les troupes de Ouattara avaient perpétré des tueries de masse dans plusieurs localités de l'ouest du pays : ainsi lors de la prise de la ville de Duékoué, où un grand nombre de civils (de trois cents à un millier) furent tués la semaine dernière. Les forces africaines de l'ONU, censées assurer la sécurité, étaient devenues invisibles dans tout le pays depuis plusieurs jours, aux abonnés absents, ironise Ally Coulibaly, ambassadeur de Côte-d'Ivoire à Paris. Quant au secrétaire général adjoint de l'ONU à Abidjan, Ivan Simonovic, il exprime sa vive préoccupation par rapport à la détérioration de la situation des droits de l'homme entachée de massacres à l'Ouest et de nombreuses exactions contre les populations civiles.
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