Au printemps 2018, le pavillon des expositions permanentes de la Cité de la Mer aura été réhabilité du sol au plafond. Si les 17 aquariums ne bougeront pas, leur décors seront modifiés, les espèces qui les habitent aussi parfois. Et surtout, la scénographie du pavillon sera revue, pour embarquer le visiteur dans une plongée, de la surface de l'océan jusqu'aux grands fonds. Un projet à 4,6 millions d'euros, voté lundi 12 octobre par élus de la communauté urbaine de Cherbourg (CUC), pour devenir le premier centre européen d'éducation à la mer.
- Dans le rouleau de la vague
Dès l'entrée, le visiteur sera entouré de parois qui bordent l'escalator, le plongeant artificiellement au milieu d'une vague... Ensuite, premier module du pavillon, une sphère de 2 mètres de haut, mobile et numérique, représentera la planète bleue. Sur ce globe terrestre géant, les flux et les échanges, météorologiques mais aussi économiques, avec les routes maritimes ou numériques... Des données géographiques, également.
- Rencontres numériques avec les plongeurs mythiques
Après une vue sur le haut de l'aquarium abyssal de la Cité de la mer, le visiteur se promènera au sein d'une forêt de lames de verre (notre photo), sur lesquelles seront projetées des images furtives de plongeurs, animaux marins, poissons... Un système de lumière donne l'illusion au visiteur de marcher dans l'eau.
- L'infiniment petit
C'est un monde inaccessible et invisible, et pourtant il constitue l'écrasante majorité des espèces sous-marines : micro algues, espèce bioluminescentes, plancton et phytoplancton. Par un jeu de loupes, microscopes, écrans et "bulles transparentes", cet infiniment petit apparait devant les yeux ou au creux de la main du visiteur.
- Espèces de la nuit des temps
Dans cinq aquariums de la Cité de la Mer, nautiles, méduses, cigales, hippocampes, murènes, des espèces pour certaines antérieures à 65 millions d'années. L'occasion de rappeler que l'on vit aujourd'hui "la sixième grande crise d'extinction des espèces".
- La grande faille
Pour rejoindre les grandes profondeurs de l'océan, une descente de 15 mètres dans la grande faille océanique... Sur les parois de l'escalier, des projections. Pourront notamment être utilisées, les 200 heures de "rush" du film Océans, offerts par Jacques Perrin. Ici, la lumière se fait plus rare, un jeu sonore nous donnera l'impression d'être très loin de la surface.
- Salon Jules Verne
Voilà le visiteur au pied de l'aquarium abyssal, le plus haut d'Europe, pour un moment de contemplation dans le salon Jules Verne. Récit, aussi, de l'épopée de l'exploration sous-marine. Les nouveaux Jules Verne, James Cameron, Paul-Henri Nargeolet ou encore Don Walsh auront leur place dans cet espace.
- Les grands fonds et le musée englouti
Promade sur le "plancher océanique", où le relief du fond des mers est mis en valeur : volcans, dorsales, montagnes sous les mers... et on y parle tectonique des plaques. Ca et là, le musée englouti présente de grandes épaves, comme celle du Titanic.
- L'océan d'aujourd'hui et de demain
Au sein du laboratoire du futur, le visiteur en apprend plus sur l'apport essentiel de la mer pour l'alimentation, la cosmétologie, le domaine médical, les énergies marines, les biocarburants... La visite se termine avec le bassin tactile, pour toucher au plus près les espèces de nos eaux. Des écrans modernes rappellent aussi l'impact de l'homme sur l'océan, et les menaces qu'il représente.
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