Un rassemblement de soutien aux salariés d'Air France interpellés lundi est prévu dans l'après-midi à Roissy, tandis que le dialogue entre la direction et les syndicats a repris dans la matinée avec le syndicat d'hôtesses et stewards Unac.
Le rassemblement est prévu à 16H00 au fret de la compagnie à Roissy, a-t-on appris de source syndicale. Il a lieu en soutien aux cinq salariés d'Air France interpellés à l'aube, dans le cadre de l'enquête sur les violences de la semaine dernière.
La direction d'Air France, qui a renoué vendredi le dialogue avec les deux syndicats représentatifs chez les pilotes, le SNPL (65% des voix pilotes) et le SPAF (21%), poursuit toute la semaine les rencontres avec l'ensemble de ses organisations syndicales.
Le syndicat d'hôtesses et stewards Unac a ouvert le bal lundi dans la matinée, et sera suivi par la CGT dans l'après-midi.
La direction a adressé une convocation similaire aux trois syndicats de PNC (hôtesses et stewards). Toutefois, seule l'Unac devait s'y rendre lundi, le SNPNC et l'Unsa refusant de voir la direction au même moment que cette organisation syndicale.
Les représentants de l'Unac, affiliée au syndicat CFE-CGC, devaient être reçus à 11H30 au siège de la compagnie à Roissy, en présence des présidents d'Air France-KLM et d'Air France, Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey.
Pour les deux autres syndicats, il était "hors de question" de participer à une réunion au côté de l'Unac, la CGC n'ayant eu de cesse de "conspuer les pilotes" en permanence et ainsi monter les catégories les unes contre les autres, a expliqué à l'AFP Sophie Gorins, secrétaire générale du SNPNC.
Son syndicat sera reçu par la direction mercredi, de même que l'Unsa.
La direction tente depuis plusieurs mois de renégocier l'accord d'entreprise des PNC, lequel court jusqu'à octobre 2016. Seule l'Unac s'est rendue aux négociations, le SNPNC et l'Unsa refusant de s'y associer.
Lundi après-midi, le tour de table se poursuivra avec la CGT, reçue à 15H00 par les dirigeants d'Air France dans les locaux de la compagnie aux Invalides.
Air France a opté pour un "plan B" de baisse d'activité menaçant 2.900 emplois, après avoir acté fin septembre "l'échec" des négociations avec les syndicats de navigants sur de nouvelles mesures de productivité.
Cinq hommes travaillant dans la branche Cargo ou à Air France Industries, ont été placés en garde à vue lundi. Selon une source proche du dossier, certains ont un mandat syndical à la CGT.
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