Bien que long de 18,28 mètres, le monocoque IMOCA Newest-Matmut n'offre pas le confort que l'on espérerait. Le cockpit est relativement étroit pour la longueur du bateau. Il peut cependant être recouvert d'une casquette, permettant au skipper de barrer à l'abris des projections, lorsque la mer est agitée. Le cockpit est le véritable centre des opérations, de nombreux bouts, véritables veines et artèbres du voilier, achèvent leurs courses à cet endroit.
Un confort relatif
La cabine est, elle aussi, optimisée pour la course. Le confort y est spartiate, un seul lit étroit et une console de commandement s'y trouvent. On peut à peine s'y tenir droit. Cependant Fabrice Amédéo devra s'en contenter, comme ont pu le faire Jean le Cam et Loïck Peyron avant lui, sur ce même bateau. Au fond du monocoque se trouve la soute où sont entreposées les voiles. A chaque virement de bord, le skipper doit déplacer les voiles d'un côte à l'autre pour compenser la gîte. Un exercice éreintant qui prend trente minutes au marin.
Le dimanche 25 octobre prochain, Fabrice Amédéo prendra le départ de la Jacques Vabre au Havre aux côtés de Eric Péron. L'objectif étant de continuer à prendre en main cette formule 1 des mers en vue du Vendée Globe, véritable défi pour Amédéo.
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