Environ 15 milliards de dollars supplémentaires par an ont été promis par les banques de développement pour atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars nécessaires à la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé vendredi à Lima le ministère des Finances français.
Ce montant et d'autres contributions des Etats viendront s'ajouter aux 62 milliards de dollars annuels déjà alloués par la communauté internationale, qui se réunit dans deux mois à Paris pour une conférence cruciale sur le climat.
"Nous attendions beaucoup des banques mulitatérales () et elles ont été au rendre-vous", s'est félicité le ministre français des Finances Michel Sapin, à l'issue d'une réunion climat à Lima à laquelle quelque 50 pays et institutions ont participé.
"Nous ne sommes pas au bout il y a encore du chemin devant nous. Ce sont souvent les derniers pas qui sont les plus difficiles", a-t-il commenté.
Ce nouvel effort a été notamment apporté par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque européenne de reconstruction et de développement, qui se sont engagées à augmenter la part de leurs investissements consacrés à des projets verts.
Ces 100 milliards de dollars par an qui doivent être réunis d'ici à 2020 doivent être transférés aux pays du Sud pour leur permettre de maintenir la hausse du thermomètre mondial à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
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