Ségolène Royal a estimé vendredi qu'il fallait "éviter maintenant tous les mots qui blessent et ne servent pas la reconstruction d'une solution" à Air France, après les déclarations d'Emmanuel Macron qualifiant de "stupides" les auteurs de violences sur des cadres du groupe.
"Je ne veux pas critiquer un ministre", a dit sur iTélé la ministre de l'Ecologie, interrogée sur les propos de son homologue de l'Economie. "Et en même temps, il faut que les choses soient faites sérieusement, en sécurisant les salariés".
"Chercher à opposer les salariés les uns aux autres, ça n'a jamais marché", a-t-elle ajouté, se disant à nouveau favorable à la nomination d'un médiateur dans ce conflit. "Ce n'est pas la peine de laisser le dialogue se dégrader ou rester dans une situation de blocage", a-t-elle souligné.
Emmanuel Macron a déclaré, dans un entretien accordé à CNN, que les violences commises lundi contre des membres de la direction d'Air France lors du comité central d'entreprise au siège de la compagnie, étaient l'oeuvre de "personnes stupides" mais "isolées".
Le dialogue devrait reprendre ce vendredi à Air France, où les deux syndicats de pilotes représentatifs, le SNPL et le SPAF, seront reçus par la direction.
Au centre du conflit, un plan de restructuration menaçant à court terme 2.900 emplois, annoncé par la direction après l'échec des négociations avec les syndicats de pilotes.
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