La police allemande a perquisitionné jeudi le siège de Volkswagen à Wolfsburg ainsi que d'autres sites du constructeur automobile dans le cadre de l'enquête sur le scandale des moteurs truqués, a indiqué jeudi le parquet de Brunswick (nord).
"Le but des perquisitions était de saisir des documents et des supports informatiques", susceptibles de permettre d'identifier les employés impliqués dans le trucage de onze millions de véhicules dotés d'un logiciel trompant les contrôles anti-pollution, a expliqué le parquet dans un communiqué.
Les "autres lieux" perquisitionnés ne sont pas précisés. Outre son siège et son usine de Wolfsburg, Volkswagen compte plusieurs autres sites dans la région de Basse-Saxe.
Depuis que ce scandale a éclaté, il y a presque trois semaines aux Etats-Unis, plusieurs enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre Volkswagen, en Allemagne, mais aussi dans nombre d'autres pays, dont la France, où ces voitures truquées ont été vendues.
Le constructeur automobile, numéro un mondial regroupant pas moins de douze marques, a lancé aussi sa propre enquête en interne pour déterminer les responsabilités dans cette tromperie, qui visait à faire passer les voitures pour plus "vertes" qu'en réalité.
"D'après ce que je sais, seuls quelques salariés étaient impliqués", a déclaré, dans un entretien à la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) le nouveau patron Matthias Müller, "quelques développeurs". "Quatre personnes, dont trois directeurs responsables à différentes époques du développement des moteurs" ont été suspendues.
La presse allemande a identifié le chef du développement de la filiale Audi, Ulrich Hackenberg, et son homologue chez Porsche, Wolfgang Hatz. Volkswagen, lui, n'a confirmé aucune information pour le moment.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.