"Tous les médias ont d'abord parlé du tremblement de terre, puis des problèmes liés au nucléaire, mais à chaque fois, ils ont oublié les survivants qui sont dans la galère", rappelle Sahori Naoe, étudiante à l'ESAM. Elle s'est alors rapidement tournée vers la quinzaine de compatriotes qui étudient à l'université. Un nid de solidarité s'est formé. S'y sont rattachés des Japonais résidant dans le Calvados, comme Yuki Iwamura, salariée chez Renault. "Le paradoxe, c'est que le séisme m'a rapprochée des autres Japonais de la région", explique cette dernière. "Je ne savais même pas qu'il y avait des étudiants japonais à Caen" !
Un nid de solidarité
La collecte de fonds s'est achevée dimanche 3 avril, mais d'autres actions sont à l'étude. Surtout, les Japonais de Caen ont le souhait d'organiser plus d'événements ensemble, notamment par le biais de l'association Nihonjinkaï qui rassemble une trentaine de membres. Comme disent souvent leurs compatriotes, les cerisiers fleurissent toujours en avril.
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