En matière d'obsèques, les jeunes se révèlent plus conservateurs que leurs aînés: si les premiers préfèrent être inhumés, les seconds plébiscitent plutôt la crémation, indique mardi un sondage Ipsos pour les Services funéraires de la ville de Paris.
Ces dernières années, le choix de la crémation progressait dans les sondages, mais en 2015, celui de l'inhumation gagne du terrain (49%, +2 points par rapport à 2013). L'inhumation est préférée par 80% des croyants et pratiquants, mais, et "c'est une surprise" note Ipsos, aussi par les moins de 35 ans (60%, +6 points).
Les seniors préfèrent eux largement la crémation, et sont de plus en plus nombreux à partager cette opinion (57%, + 14 points par rapport à 2008).
Parmi les Français qui opteraient pour la crémation, 59% aimeraient que leurs cendres soient dispersés en pleine nature, 70% pour les non croyants ou athées. Les croyants sont une majorité (52%) à préférer que leurs cendres reposent au cimetière, dans une case de colombarium, une tombe ou au jardin du souvenir.
Dans la réalité, 49% des familles choisissent la crémation, un taux qui ne cesse d'augmenter, note une étude menée par les Services funéraires de la ville de Paris sur 3.500 dernières obsèques réalisés entre juillet 2014 et juin 2015. Et seules 33% des cendres sont dispersées, selon les données observées au crématorium de Champigny-sur-Marne entre novembre 2013 et novembre 2015.
Plus des trois quarts des Français interrogés restent attachés à l'organisation d'une cérémonie lors des obsèques, pour eux comme pour leurs proches. Là aussi la réalité s'écarte des souhaits des vivants: les services funéraires constatent que 68% des obsèques ne passent pas par un lieu de culte, 82% dans le cas d'une crémation.
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