L'ex-champion paralympique Oscar Pistorius, qui purge une peine de cinq ans de prison pour avoir tué sa petite amie en 2013, va devoir encore attendre pour obtenir une libération anticipée, a indiqué lundi à l'AFP l'un de ses avocats.
Lundi, une commission d'appel chargée d'examiner sa demande de libération devait se réunir. Rien n'a filtré publiquement de cette réunion. "Je crois qu'ils vont renvoyer le dossier à la commission des libérations anticipées", a déclaré l'avocat de Pistorius, Brian Webber.
C'est cette commission qui avait décidé de libérer Pistorius le 21 août. Mais, à la dernière minute, le ministère de la Justice avait bloqué la décision et maintenu Pistorius en détention.
La loi sud-africaine permet aux condamnés pour homicide involontaire de sortir après avoir purgé un sixième de leur peine. Pistorius est donc en théorie libérable depuis le 21 août. S'il sort, il sera assigné à résidence et probablement astreint à des travaux d'intérêt général.
La saga judiciaire est de toute façon loin d'être terminée. Le parquet a fait appel de la condamnation de Pistorius, estimant qu'il aurait dû être condamné pour "meurtre" et non pour "homicide involontaire".
Le procès en appel se tiendra le 3 novembre devant la Cour suprême d'appel, qui peut modifier le verdict et condamner éventuellement Pistorius à une peine plus lourde ou décider de renvoyer le procès en première instance.
Le sportif de 28 ans a toujours affirmé avoir cru être en présence d'un cambrioleur quand il a tiré à quatre reprises à travers la porte des toilettes fermée à clé derrière laquelle se trouvait sa compagne.
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