Un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire a débuté lundi à 9H30 au siège d'Air France, où la direction présente officiellement son plan de restructuration et détaille ses conséquences sur l'emploi, a-t-on appris de source syndicale.
La compagnie devait annoncer un plan de réduction de son activité sur le long-courrier, qui pourrait se traduire par la suppression de 2.900 postes sur les quelque 52.500 que comptait l'entreprise fin 2014.
Air France prévoit de réduire certaines fréquences et de supprimer certaines lignes non rentables sur le long-courrier, réseau déficitaire pour moitié. La flotte pourrait être réduite de 14 avions dans les deux ans à venir.
Vendredi, la direction avait déjà esquissé en conseil d'administration les grandes lignes de ce projet, amené à remplacer l'initial "Perform 2020", après l'échec des négociations avec les pilotes sur de nouvelles mesures de productivité.
Air France demandait au personnel navigant de voler une centaine d'heures de plus par an, à rémunération constante, et de renoncer à des jours de repos, un plan unanimement rejeté par les syndicats.
Trois syndicats (FO, CGT et Unsa) ont appelé lundi à une grève nationale pour la défense de l'emploi, une journée de mobilisation qui ne devait entraîner aucune annulation de vols mais seulement des retards, notamment à l'enregistrement.
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