Ce mouvement réuni de nombreuses associations qui souhaitent lutter avant tout contre "la sédation terminale" insérée dans le nouveau projet de loi "Claeys-Leonetti".
"Les soins palliatifs au point mort" :
Ce matin, à Rouen, place de la Madeleine, les représentants s’organisent autour d’une ambulance conduite par François Hollande (comme dans les 13 autres point de rassemblement). Cette ambulance est l’image du manque de moyens avancés pour les soins palliatifs, qui ne peuvent ainsi pas être menés correctement. Pourtant, en 2005 la loi "Léonetti" prévoyait le développement de ces soins et l’accompagnement des personnes en fin de vie : "C’était un bon équilibre entre soulagement et accompagnement sans glisser vers l’euthanasie", explique Franck Meyer, président du comité protestant évangélique pour la dignité humaine. En effet, une sédation en phase terminale pour les patients souffrant énormément est possible : "Ils sont plongés en sédation pour les soulager, et parfois la mort survient", expose Franck Meyer mais précise que "la mort n’est pas donné délibérément".
Une loi dangereuse pour le mouvement :
Seulement, cette loi apparait aujourd’hui comme un échec car pour Franck Meyer. "Le gouvernement ne l’a pas assez mise en œuvre". En 2014, suite à une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie, le mouvement est créé pour contrer le texte de loi qui introduit "la sédation profonde et continue jusqu’au décès". Soulager mais pas tuer demande ainsi "la consolidation de la loi de 2005", et Franck Meyer insiste sur le fait qu’on "ne peut pas donner une nouvelle loi tant que l’ancienne n’a pas était complètement mise en œuvre".
Le mouvement craint cette loi qui pourrait autoriser "une forme d’euthanasie" et préfèrent mettre en avant les soins palliatifs qui "accompagne la vie au lieu de susciter la mort" conclut Franck Meyer.
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