« Tous les jours, je disais à ma mère "je veux jouer là-bas", raconte le jeune Néerlandais. Un jour, ça l'a énervé que je répète ça. Elle a arrêté la voiture, on est parti là-bas et elle a demandé si je pouvais faire un essai. Ils ont accepté et ils m'ont pris. » A huit ans, après avoir passé une saison dans un petit club près de chez lui, Rajiv Van La Parra rejoignait une institution du football national. Il la quitterait neuf ans plus tard avec un statut d'international U17 et un premier contrat professionnel au Stade Malherbe de Caen. Arrivé en Normandie avec sa maman, sans parler un mot de français, Rajiv a vécu une première année 2008-2009 « vraiment dure » loin de son pays et surtout de ses amis. « Il y a eu beaucoup de moments où je voulais repartir chez moi, il a fallu être fort mentalement. »
Cinq mois de suspension encore douloureux
La suite n'a pas été évidente non plus, marquée notamment par cinq mois de suspension très compliqués à vivre en 2010 et de grandes difficultés à s'imposer parmi l'effectif professionnel (Rajiv n'a disputé que quinze matchs en L1 et L2 depuis son arrivée en 2008). « Au début, je devais jouer avec la réserve pendant un an pour m'adapter puis passer avec les pros. Ça ne s'est pas passé comme ça mais je ne regrette pas d'avoir signé ici. » Désireux de partir en prêt l'hiver dernier, Van La Parra a dû se résoudre à rester dans le Calvados, ne trouvant aucun club pour l'accueillir. Depuis, il a connu sa première titularisation en Ligue 1 à Lille, samedi 2 avril. Le jeune homme de 19 ans grappille du temps de jeu à un an de sa fin de contrat avec Caen.
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