Le vice président du conseil général de la Manche, Phillipe Bas, via son site internet engage une nouvelle reflexion sur l'arrasement des deux barrages. Dans un article posté, il y a quelques semaines, ce dernier demande aux autorités "de rechercher toute faiblesse qui subsisterait encore dans notre système de sécurité nucléaire. Et cela doit bien sûr nous inciter à augmenter la part des énergies renouvelables dans notre production d'électricité...
"Malgré l'immense émotion qui traverse la planète (après la catastrophe nucléaire au Japon), où le risque nucléaire continue à susciter infiniment plus d'inquiétude et de compassion que les risques de catastrophes naturelles meurtrières, je reste pour ma part convaincu que l'énergie nucléaire, que personne ne développe par plaisir, est irremplaçable. Mais je suis tout aussi convaincu de ne recourir au nucléaire que s'il est impossible de procéder autrement. Les énergies renouvelables- solaire, éolienne et hydraulique- sont en effet supérieures à l'énergie nucléaire du point de vue des risques.
C'est pourquoi la décision d'arraser les barrages de Vezins et la Roche-qui-Boit, déja hautement discutable, devient totalement indéfendable: ressouce d'appoint, l'électricité produite grâce à ces barrages avoisine la consommation d'une ville comme Avranches. Elle est donc loin d'être négligeable.
Vous verrez qu'avant vingt ans, on cherchera à construire de nouveaux barrages hydro-électriques afin de diminuer notre dépendance par rapport au pétroile et au nucléaire! Alors, pourquoi se priver aujourd'hui de cette précieuse production hydo-électrique ?"
Le conseiller général du canton de Saint Pois relance donc un débat crucial dans le sud Manche avec cette fois ci l'espoir d'être entendu par le ministère de l'écologie
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