Mais cette particularité fait d'elle la risée de ses camarades d'école, qui vont jusqu'à la surnommer "palinbête".
En particulier Ysel, une fillette qu'elle considère comme son ennemie, et avec laquelle elle finit par se battre. Convoquées dans le bureau de la directrice, les deux enfants se voient remettre une enveloppe noire contenant leur punition, mais fermée par un sceau, et qu'elles doivent rapporter dans une semaine, avec l'interdiction de l'ouvrir.
Avec beaucoup de finesse, en s'attachant aux pas de sa jeune héroïne, Alfredo Soderguit plonge dans le monde de l'enfance, avec des adultes attentifs et affectueux, tels les parents d'Anina, des professeurs compréhensifs ou d'autres autoritaires et rigides. Les dessins sont superbes, avec de jolies couleurs et un brin de poésie, en particulier dans les scènes de rêves qui sont autant de clins d'œil cinématographiques. Car le cinéaste ne renie pas ses influences dans ce domaine, en particulier celles de Fritz Lang, de Hayao Miyazaki, et même du Français Sylvain Chomet.
Aussi émouvant que cocasse, ce joli film, qui ravira petits et grands, met en parallèle deux modèles d'éducation des enfants et plaide, bien sûr, pour celui qui les respecte et les aide à grandir de façon autonome.
Film d'animation colombo-uruguayen. De Alfredo Soderguit, d'après le roman de Sergio Lopez Suarez, avec Federica Lacaño/Clara Beaufrand (Anina), Guillermina Pardo/Célestine Hoffman (Florencia), Lucia Parilla/Aimie Aiguiar (Ysel), Cristina Moran/Cécile Lapointe (la directrice) (1h20).
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