Le grand retour sur les podiums de Courrèges, marque emblématique des années 1960 associée à la mini-jupe, le dernier défilé d'Alexander Wang pour Balenciaga: la mode met le cap sur Paris mardi pour neuf jours de Fashion Week qui verront même scintiller spécialement la Tour Eiffel.
Courrèges, retour vers le futur
En pleine renaissance, depuis sa reprise par les publicitaires Jacques Bungert et Frédéric Torloting, la griffe à l'esthétique futuriste et épurée revient sur les podiums de la Fashion Week.
La collection printemps-été 2016 est signée des deux nouveaux directeurs artistiques Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer, nommés en mai. Comment le tandem de jeunes créateurs, qui s'est fait connaître dans le milieu avec sa marque pointue Coperni, arrivera-t-il à donner à Courrèges une modernité version 21e siècle? Réponse mercredi.
Clap de fin pour Wang chez Balenciaga
A quoi va ressembler la dernière collection d'Alexander Wang pour Balenciaga? Qui sera son successeur? Le show Balenciaga le 2 octobre est très attendu. Il signe la fin d'une collaboration de près de trois ans entre la griffe et le créateur américain de 31 ans, icône d'un style new-yorkais urbain et cool, qui compte parmi ses fans Rihanna, Lady Gaga, le couple Kanye West-Kim Kardashian.
Wang avait succédé à Nicolas Ghesquière, l'artisan de la renaissance de la griffe fondée en 1919 par l'Espagnol Cristobal Balenciaga.
Le créateur américain peut désormais se consacrer à sa propre marque, dont il vient de fêter les dix ans pendant la Fashion Week new-yorkaise.
Les soeurs Olsen à Paris
Les soeurs Olsen, enfants-stars de séries américaines des années 1990 devenues des stylistes reconnues, ont choisi Paris pour présenter la collection printemps-été 2016 de leur marque The Row, sur rendez-vous.
La griffe, créée par Mary-Kate et Ashley Olsen en 2006 et qui défile habituellement outre-Atlantique, fait le trajet inverse de Givenchy, qui a organisé son show lors de la Fashion Week de New York au lieu de Paris.
Les nouveaux venus
Quatre nouvelles marques font leur entrée au côté des maisons les plus prestigieuses dans le programme officiel qui compte 91 défilés et des créateurs de 24 nationalités.
Il s'agit d'Aalto, du créateur finlandais Tuomas Merikoski; de Nehera, griffe des années 1930 fondée par un entrepreneur tchécoslovaque, relancée récemment; de Koché, de la créatrice Christelle Kocher; et enfin de Vêtements, collectif emmené par le designer géorgien Demna Gvasalia, l'un des finalistes du prix LVMH cette année.
Les confirmations attendues
C'est le deuxième défilé de Nadège Vanhee-Cybulski chez Hermès, de Guillaume Henry chez Nina Ricci, du duo Adrien Caillaudaud-Alexis Martial chez Carven, d'Adam Andrascik chez Guy Laroche, de Vanessa Seward pour sa marque éponyme.
"On pense toujours aux premiers défilés mais le deuxième est essentiel", commente Stéphane Wargnier, président exécutif de la Fédération française de la Couture. "Le premier est souvent réussi, tout le monde est intéressé et vient voir, mais c'est le deuxième qui permet vraiment de savoir comment ça va se passer!"
La Tour Eiffel de la partie
"La mode aime Paris": le slogan a envahi la capitale, où il s'affiche sur plus de 1.300 panneaux pendant toute la durée de la Fashion Week. La campagne, lancée par la mairie de Paris, soucieuse de s'impliquer davantage lors des semaines de la mode, va également pavoiser les Champs-Elysées. Des illuminations spéciales de la Tour Eiffel auront lieu tous les soirs à partir de mercredi.
La maire Anne Hidalgo, qui souhaite que "toute la ville vibre aux couleurs de la Fashion Week", organisera aussi une réception pour le monde de la mode le 6 octobre à l'Hôtel de Ville.
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