C'est la première vraie grève depuis la création de cette entreprise argentanaise en 1962 ! Une grève illimitée des 3 équipes.
Les salariés expliquent qu'ils n'en peuvent plus des brimades depuis qu'un nouveau directeur est à la tête du site ornais.
Là où il y avait 140 salariés il y a 7 ans, ils ne sont plus que 90 pour faire le même travail, polyvalents par la force des choses, mais sans avoir reçu de formation. De ce fait, expliquent-ils, le risque d'erreur accru, avec des problèmes de qualité « avec à la clef des sanctions disciplinaires systématiques », se plaignent les salariés qui tous, dénoncent une insupportable pression. Ils dénoncent aussi en bloc : les arrêts de travail pour cause de dépression, la suppression des pauses, le chômage partiel, les conditions de vie dégradées dans l'entreprise.
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