Le directeur à la direction des centrales de l'ASN Thomas Houdré, qui était chef de la division Caennaise de l'autorité jusqu'en mars, précise que c'est un "questionnement, une réflexion". C'est ce qu'aurait par ailleurs annoncé André-Claude Lacoste, le président de l'autorité devant le Parlement hier.
Le chantier de l'EPR de Flamanville, l'un des deux chantiers EPR les plus avancés dans le monde, l'autre se situant en Finlande, emploie plus de 3 000 personnes. EDF, le maître d'oeuvre, a annoncé en juillet 2010 qu'il repoussait de deux ans, à 2014, la mise en service de ce réacteur que la France veut exporter.
Cette affaire suscite en tous cas l'étonnement dans le Nord Cotentin. Même si l'autorité de sûreté nucléaire précise que c'est « un questionnement, une réflexion », les syndicats sont d'ores et déjà inquiets.
L'EPR fait travailler plus de 3 000 salariés et une interruption de chantier serait une catastrophe.
Bonus AUDIO / C'est ce que pense Jack Tord, délégué CGT à l'EPR de Flamanville.
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