Le pape François, qui est argentin, a dénoncé vendredi "l'asphyxie" que les institutions financières internationales font subir aux pays pauvres en les soumettant à des "systèmes de crédits" et à des politiques d'austérité.
Dans son premier discours à l'ONU, le pape a souhaité que "les organismes financiers internationaux veillent au développement durable des pays", au lieu de soumettre "les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d'exclusion et de dépendance".
Notant que l'organsiaton internationale fête son 70ème anniversaire, il l'a créditée "d?importants succès", dont "le développement du droit international" et du droit humanitaire et "la résolution de nombreux conflits ainsi que des opérations de paix et de réconciliation".
"Certes, a-t-il reconnu, les graves problèmes non résolus sont encore nombreux, mais il est évident que si toute cette activité internationale avait manqué, l?humanité pourrait n?avoir pas survécu à l?utilisation incontrôlée de ses propres potentialités".
"Je rends hommage, pour cela, a-t-il poursuivi, à tous les hommes et femmes qui ont servi loyalement, et dans un esprit de sacrifice, toute l?humanité durant ces 70 ans".
Il a en particulier salué la mémoire de "ceux qui ont donné leur vie pour la paix et la réconciliation des peuples, depuis Dag Hammarskjöld (ancien secrétaire général de l'ONU) jusqu'au très nombreux fonctionnaires décédés dans des missions humanitaires dans des missions de paix et de réconciliation".
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