En plein coeur du bocage, à mi-chemin entre Vire et Caen, la commune d'Aunay-sur-Odon se mobilise pour sauver la belle Antoinette, nom de baptême donné à cette jolie pièce de plus d'une tonne.
Le seul bien qui reste des bombardements
Vieille de 112 printemps, elle doit être en principe refondue et une nouvelle l'a déjà remplacée. Sauf que les habitants se refusent à mettre Antoinette au rebus, définitivement. Mais il en coûte près de 10 000 euros. Alors, quelques habitants se mobilisent et font la quête pour sauver le seul bien qui reste des bombardements de 1944. La ville a été entièrement rasée pendant la bataille de Normandie, rappelle un de ses habitants. Il ne reste rien du temps d'avant, sauf précisément Antoinette, la cloche qui fut sauvée des bombardements avec deux autres carillons. Les plus anciens se souviennent aussi qu'au lendemain de la guerre, il fallut la démonter du clocher ébranlé, promis à la démolition. Le jeune curé, le père Hardy, s'amuse de l'anecdote : C'est un anticlérical convaincu, l'ancien charpentier du pays, qui avait voulu à tout prix sauvegarder à l'époque Antoinette.
Quand la nouvelle église fut reconstruite, Antoinette reprit sa place dans le clocher jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus de sonner, après 112 ans à rythmer la vie du pays, annoncer les bonnes et les mauvaises nouvelles....
Le défi est en passe d'être gagné. En à peine trois mois, plus des trois quarts de la somme nécessaire ont été récoltés. Exposée à l'intérieur de l'église, Antoinette va pouvoir rester au pays. La victoire a a sonné !
Le seul bien qui reste des bombardements
Vieille de 112 printemps, elle doit être en principe refondue et une nouvelle l'a déjà remplacée. Sauf que les habitants se refusent à mettre Antoinette au rebus, définitivement. Mais il en coûte près de 10 000 euros. Alors, quelques habitants se mobilisent et font la quête pour sauver le seul bien qui reste des bombardements de 1944. La ville a été entièrement rasée pendant la bataille de Normandie, rappelle un de ses habitants. Il ne reste rien du temps d'avant, sauf précisément Antoinette, la cloche qui fut sauvée des bombardements avec deux autres carillons. Les plus anciens se souviennent aussi qu'au lendemain de la guerre, il fallut la démonter du clocher ébranlé, promis à la démolition. Le jeune curé, le père Hardy, s'amuse de l'anecdote : C'est un anticlérical convaincu, l'ancien charpentier du pays, qui avait voulu à tout prix sauvegarder à l'époque Antoinette.
Quand la nouvelle église fut reconstruite, Antoinette reprit sa place dans le clocher jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus de sonner, après 112 ans à rythmer la vie du pays, annoncer les bonnes et les mauvaises nouvelles....
Le défi est en passe d'être gagné. En à peine trois mois, plus des trois quarts de la somme nécessaire ont été récoltés. Exposée à l'intérieur de l'église, Antoinette va pouvoir rester au pays. La victoire a a sonné !
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