La France "appelle à la libération immédiate de toutes les personnes retenues" au Burkina Faso, a déclaré mercredi le ministère français des Affaires étrangères, alors que des éléments du Régiment de sécurité présidentielle retiennent en otage le président intérimaire et son Premier ministre.
"La France est préoccupée par les développements survenus (mercredi) au Burkina Faso" et "condamne fermement tout usage de la force", a aussi déclaré dans un communiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.
A moins d'un mois d'une élection présidentielle cruciale au Burkina Faso, des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) retenaient en otage mercredi soir le président intérimaire du pays Michel Kafando et son Premier ministre Isaac Zida à Ouagadougou, une tentative de "coup d?État" pour la société civile.
Dans le cadre de son opération Barkhane au Sahel, mobilisant 3.500 militaires dans cinq pays, la France dispose de 220 soldats des forces spéciales françaises à Ouagadougou, la capitale burkinabé.
En octobre 2014, lors de la chute après 27 ans au pouvoir du président Blaise Compaoré confronté à une insurrection, Paris avait assuré ne pas avoir fait intervenir ses militaires lors de cet événement. La France avait reconnu ensuite avoir facilité la fuite de M. Compaoré en Côte d'Ivoire.
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