Ce sont les organisations anti-nucléaire Greenpeace et Sortir du Nucléaire qui ont d'abord communiqué sur ce transport sensible, avant qu'Areva ne confirme qu'un convoi de 84 conteneurs est "en route pour le port de Cherbourg", ce dimanche 13 septembre.
Selon les associations, le convoi est composé de déchets nucléaires issus des centrales suisses et retraités dans l'usine anglaise de Sellafield, est en cours d'acheminement, par la mer. Le navire Oceanic Pintail aurait quitté l'Angleterre vendredi, pour un accostage prévu ce lundi 14 septembre, dans la matinée.
Les déchets doivent être déchargés du bateau dans la journée de lundi avant de prendre la direction de la Suisse dans trois wagons mercredi au départ du terminal ferroviaire de Valognes.
Un navire vieux de 28 ans
Greenpeace dénonce le fait que ce convoi ait lieu sur un bateau âgé de 28 ans. Un navire qui a été déclassé par son précédent propriétaire, selon l'ONG. Le Réseau Sortir du Nucléaire demande à rendre public que les mesures de radioactivité effectuées au départ du train. Pour l'association, ce convoi "représente un risque d’irradiation réel pour les cheminots et les policiers qui l’accompagnent".
De son côté Areva, qui coordonne le transport, rappelle que le convoi "satisfait aux règlementations nationales et internationales en vigueur en matière de sûreté. L’emballage utilisé, conforme aux normes de sûreté de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, est conçu pour assurer la protection des personnes et de l’environnement en toutes circonstances".
Rassemblements des anti-nucléaires
Greenpeace appelle à un rassemblement ce lundi soir à 19h sur le port de commerce de Cherbourg. De son côté le réseau Sortir du Nucléaire a aussi appelé à des rassemblements tout au long du trajet du convoi qui, selon les anti-nucléaires, pourrait passer par Caen et Rouen avant d’arriver dans la gare suisse de Bâle jeudi.
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