Comment s'est déroulée la préparation ?
"Nous avons beaucoup travaillé comme prévu. Nous avons bossé fort pendant quatre semaines. Après une semaine plus légère, axée sur la récupération, nous partons sur un nouveau bloc intense de trois semaines. Les joueurs sont plutôt bien en place. Il y a bien sûr quelques douleurs à droite à gauche mais rien que du normal à cette époque-là."
Comment avez-vous géré le recrutement ?
"J'ai fait des propositions aux dirigeants pour deux ou trois postes que nous voulions améliorer. Cédric Jeauneau (pivot arrivé de Mulhouse) a répondu tout de suite présent. Le recrutement d'un gaucher a été un peu plus compliqué mais Dusan Tomic (arrière en provenance de Vernon) a privilégié notre piste, il voulait rester dans la région. Cédric est un joueur reconnu et Dusan a beaucoup d'expérience. C'est un beau recrutement qui nous donne une équipe équilibrée. Après, bien sûr qu'avec plus de moyens, le recrutement aurait pu être différent."
Avec ces deux recrues expérimentées et l'apport des jeunes de l'équipe réserve, vous tentez un savant mélange…
"Nous avons effectivement des joueurs très expérimentés, tout comme l'an passé. Pour nos plus jeunes, c'est une chance de s'entraîner avec le groupe pro, de se mêler à la lutte pour jouer le week-end. Et s'ils ont le potentiel pour, ils joueront. Nous avons une équipe assez équilibrée."
Quel sera le style Moualek ?
"L'immobilisme ne m'intéresse pas. Je vais travailler pour que chacun, du meilleur au moins bon, apporte sa pierre à l'édifice. C'est un esprit à insuffler. Le groupe, c'est la priorité des priorités, chacun doit porter haut les couleurs du club et faire en sorte que les gens soient heureux de venir au Kindarena pour nous voir jouer."
Après plusieurs saisons dans le haut du tableau, le club vise la montée en Pro D2. Est-ce dans vos cordes ?
"L'équipe était déjà bien classée l'an passé. Elle est capable de monter à l'échelon supérieur et nous allons travailler pour. Après, de nombreuses équipes comme Caen, Lanester ou Vernon se sont renforcées cet été et ont beaucoup de joueurs de valeur. Ce sera difficile. À ce niveau, ce sont des détails ou un coup de chance qui peuvent faire la différence et désigner le vainqueur. Et puis, si nous sommes premiers, nous devrons encore passer par un week-end de barrage. C'est une très longue aventure."
La pression de la montée ne risque-t-elle pas de peser sur les épaules de l'équipe ?
"La pression, elle ne doit durer que les cinq premières minutes d'un match et elle vaut pour les deux équipes. À la première gifle reçue, au premier but inscrit, elle doit être derrière nous. Et cette pression doit être positive et nous permettre de nous transcender, nous devons l'accepter. Si nous ne voulons pas aller vers le plus haut niveau, il faut le dire maintenant."
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