Après discussions avec ces derniers, le propriétaire a alors proposé un deuxième projet, lui aussi repoussé, avant de se lancer finalement dans l’aménagement de quatre pavillons, dont deux jumelés. Leurs terrassements viennent de commencer, ce qui n’est toujours pas du goût des riverains qui ont lancé un nouveau recours devant le tribunal administratif.
Mémoire ouvrière
"Nous ne sommes pas contre la construction de nouveaux logements", souligne Patrice Hubert, dont la résidence principale jouxte le terrain. "Mais une partie de l’espace concerné par les constructions empiète sur la partie boisée du parc qui est classée", s’inquiète-t-il. Comme la plupart de ses voisins, il a encore en travers de la gorge l’abattage de 27 arbres. Il "remonte à l’époque de l’ancien propriétaire", réplique Claude Van Der Linden.
De son côté, la mairie fait profil bas et s’est contentée d’adresser un courrier aux riverains dans lequel elle rappelle qu’ "elle ne peut s’opposer au droit des propriétaires".
Les riverains s’inquiètent également de la préservation de la mémoire ouvrière du site qui appartenait jadis au directeur de la SMN. "Je prends en considération le passé de l’endroit puisque je vais faire enlever ces jours-ci la grille pour la faire restaurer, avant de la replacer à l’endroit actuelle", argue Claude Van Der Linden. "On demande juste que les travaux soient suspendus le temps que le tribunal tranche, car si les juges lui sont favorables, nous ne pourrons plus nous y opposer", clame Bruno Cefilliatre, un autre riverain. La décision de justice devrait intervenir en début d’été.
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