Enfant, il se voit faire carrière dans le football. Mais un jour, en conversant avec son coiffeur de père au sujet de son avenir, il se laisse convaincre. "Fais du foot ta passion et de la coiffure ton métier, car tu pourras te servir d'une paire de ciseaux toute ta vie, alors que le ballon, c'est plus éphémère", lui avait-il expliqué. A 69 ans, Raymond Hélie coiffe d'ailleurs toujours de temps en temps. Mais surtout, il continue de cultiver son goût pour la compétition...
La crème de la coiffure
Coach de l'équipe de France de coiffure, il a mené la jeune Justine Gaubert, originaire de Flers comme lui, vers une médaille d'argent lors des dernières Olympiades des métiers à Sao Paulo au Brésil du 10 au 16 août derniers. Depuis qu'il a pris la tête des Bleus en 2001, il a, à chaque fois, placé un de ses élèves sur le podium, pour cinq médailles d'or, trois en argent et une en bronze. De quoi évoquer chez lui des souvenirs pas si lointains, où lui même montait sur la plus haute marche des Mondiaux. C'était en 1972, avant d'ouvrir deux ans plus tard avec son père, place Saint-Jean à Caen, un salon de 600 m2 avec 37 salariés. Entre temps, cette couronne mondiale lui avait offert une "place en or" au sein de la prestigieuse école de coiffure Pivot Point à Chicago. "Ces concours ouvrent des portes formidables, à l'image de jeunes que j'ai coachés et qui se retrouvent à travailler aujourd'hui pour des comédies musicales. Mais pour y arriver, il leur a fallu beaucoup travailler, comme de véritables athlètes."
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