Les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe ont salué mercredi soir lors d'un entretien téléphonique d'une heure et demie le cessez-le-feu "globalement respecté depuis le 1er septembre" en Ukraine, décidant de se retrouver "début octobre" à Paris, a annoncé l'Elysée.
Le Kremlin a précisé pour sa part que le président russe Vladimir Poutine avait donné son accord pour rencontrer François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko le 2 octobre à Paris.
Lors de sa grande conférence de presse réunie à l'Elysée lundi, François Hollande avait évoqué une date un peu plus proche pour ce nouveau sommet sur l'Ukraine, envisageant qu'il se tienne avant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU qui se réunira fin septembre à New York.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays se retrouveront toutefois comme prévu à Berlin le 12 septembre afin de "préparer des propositions concrètes", a confirmé l'Elysée.
La reprise de discussions à quatre, avec Vladimir Poutine, était très attendue alors que le président russe avait été tenu à l'écart d'une rencontre entre ses trois homologues, le 24 août à Berlin.
Selon la présidence française, les quatre dirigeants sont convenus mercredi soir "de la nécessité de tout faire" pour que le cessez-le-feu "perdure et que la Mission spéciale d?observation de l?OSCE dispose d?un accès permanent, sûr et sans entrave aux zones concernées".
En matière de sécurité, ils ont souligné qu'un "accord sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100mm doit désormais être trouvé dans les délais les plus brefs" tandis que "celui sur le retrait des armes lourdes doit être pleinement mis en ?uvre".
Au chapitre politique, toujours selon la présidence française, "une date concertée doit être définie pour l?organisation des élections locales dans certains secteurs des régions (des Républiques autoproclamées) de Donetsk et de Lougansk".
"Le travail sur les modalités de ces élections et sur les avancées en faveur de l?autonomie locale doit être mené en parallèle", poursuit-elle.
François Hollande et Angela Merkel ont par ailleurs "insisté sur la nécessité de progresser sur les échanges de prisonniers et d?assurer un libre accès au Comité international de la Croix Rouge (CICR)", toujours selon l'Elysée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.