Lors de votre rentrée, vous avez annoncé le lancement d'une étude pour la mise en place d'un réseau Wi-Fi public. Sur quels périmètres et quand ?
Mon objectif est que ce dossier se concrétise vite. L'investissement réalisé d'après les premières études est à la portée des finances de la Métropole. Là où il y a beaucoup de concentration humaine, un réseau Wi-Fi public peut être intéressant pour avoir un bon débit et résoudre les problèmes d'accès à ces réseaux pour ceux qui ont des moyens limités.
Nous pouvons imaginer ce réseau dans le coeur de la Métropole rive droite, où il y a beaucoup de salariés et de touristes, comme dans le centre Saint-Sever, où il y a une forte concentration humaine.
Le centre d'Elbeuf peut être intéressant à être équipé. Les grands campus sont une cible car les étudiants ont la Wi-Fi à l'intérieur des bâtiments mais à l'extérieur, ils n'ont plus rien. Cela peut améliorer la qualité de vie et de travail de ces étudiants.
Ne craignez-vous pas de vous mettre à dos les opérateurs ?
Nous avons de toute façon besoin, quand nous en avons les moyens, des connexions 3G et 4G parce que nous ne vivons pas toujours dans ces endroits à forte concentration humaine. Il faut faciliter la vie quotidienne de ceux qui, à un moment donné dans la journée, fréquentent des endroits où il y a beaucoup de monde. Il y a d'autres exemples de ce type en France et ils s'avèrent complémentaires des initiatives des opérateurs. De plus, ces abonnements peuvent parfois être chers pour les étudiants et certains habitants.
La qualité de la connexion est devenue un enjeu fondamental. La Métropole doit être connectée pour ne pas être déclassée vis-à-vis des métropoles européennes. Dès le début de l'année 2017, nous espérons le début d'un réseau public du Wi-Fi.
"La qualité de la connexion est devenue un enjeu fondamental"
Une autre annonce de votre rentrée, c'est la mise en place de zones de circulation interdites aux véhicules les plus polluants. Quels périmètres seront concernés et est-ce vraiment applicable ?
Nous ne pouvons pas regretter les pics de pollution, regretter que Rouen soit une ville polluée et ne rien faire. La qualité de l'air est un enjeu de santé publique. En Europe, près de 200 villes testent des dispositifs qui visent à interdire dans certaines zones la circulation des véhicules les plus anciens et les plus polluants.
Ici, à Rouen, le problème, ce n'est pas la voiture du particulier. Le parc automobile des particuliers n'est pas si ancien. En revanche, nous avons des problématiques de circulation qui tiennent aux conditions de livraison dans certaines zones et qui doivent être traitées. Je vais organiser un débat et je vais confier l'animation de ce débat au Conseil consultatif de développement. La Métropole prendra le moment venu des décisions, en lien avec les maires du territoire. Il faut que les associations spécialisées, les pros du transport, les habitants participent à cette réflexion.
"Nous ne pouvons pas regretter que Rouen soit polluée et ne rien faire"
Les tests européens sont-ils concluants ?
En Europe, il y a eu des expériences réussies, notamment dans les pays du Nord et en Allemagne. En France, l'appel à projets piloté par Ségolène Royal devrait recevoir une vingtaine candidatures. Quand une vingtaine de territoires en France candidatent pour être parmi ceux qui vont un peu plus loin que les autres, il faut en être.
A suivre, le volet de notre entretien consacré au sport. A découvrir demain matin sur tendanceouest.com
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