Le procès des parents du petit Bastien, accusés d'avoir tué leur fils en l'enfermant dans un lave-linge mis en marche, s'est ouvert mardi devant les assises de Seine-et-Marne.
Poursuivi pour complicité de meurtre, Charlène Cotte, la mère, qui comparaît libre, a décliné son identité, précisant être sans profession.
Son ex-compagnon, Christophe Champenois, 37 ans, qui souffre d'une tumeur au cerveau, s'est levé péniblement pour décliner la sienne, d'une voix à peine audible.
M. Champenois est jugé pour "meurtre aggravé" accusé d'avoir tué son fils de 3 ans en l'enfermant dans le lave-linge pour le punir d'un prétendu mauvais comportement à l'école.
Les faits se sont déroulés le 25 novembre 2011, dans un petit village de Seine-et-Marne, Germiny-l'Evêque.
"Ce n'est pas le procès d'un monstre, mais celui d'une personne", a rappelé son avocat Me Jean-Christophe Ramadier, avant l'ouverture du procès, qui est appelé à durer jusqu'à vendredi.
Gérard Zbili, l'avocat de Charlène Cotte, a décrit l'accusée comme une "femme brisée, qui a perdu un enfant qu'elle aimait" mais n'a su protéger en raison de l'emprise que son compagnon exerçait sur elle.
Plusieurs associations de protection des droits de l'enfant se sont constituées partie civile. La famille de Bastien était suivie depuis 2006 par les services sociaux dont la responsabilité sera également examinée lors de ce procès.
"Bastien est passé entre toutes les mailles du filet alors qu'il y avait eu plusieurs signalements", a regretté Isabelle Steyer, avocate de La Voix de l'enfant.
Le verdict est attendu vendredi.
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